les dons sont affectés à des
projets rigoureusement
sélectionnés autour du
thème de la préservation et
de la transmission des
patrimoines et des savoirs.
département de conseil
en philanthropie
individuelle
Que faire lorsqu’on souhaite mettre son argent au service d’une cause utile à la société ? Pour Nathalie Sauvanet, la réponse tombe sous le sens : pratiquer la philanthropie. Autrement dit, faire un don qui aura, non pas un retour financier, mais un impact social, culturel ou environnemental. Cette jeune femme pleine d’entrain a une vingtaine d’années d’expérience et sait de quoi elle parle : après s’être consacrée au financement de projets culturels européens, puis au conseil aux entreprises mécènes, elle a rejoint BNP Paribas Wealth Management pour créer, en 2008, le département de conseil en philanthropie individuelle, qu’elle dirige depuis avec passion. Elle est aussi la directrice de la Fondation de l’Orangerie qu’elle a également créée. BNP Paribas Wealth Management a toujours été précurseur en matière de diversification patrimoniale, souligne-t-elle. Après avoir ouvert des départements de conseil en art, en foncier rural ou en investissement socialement responsable, elle a été la première banque privée à proposer à ses clients une offre globale en philanthropie individuelle, une démarche qui connaît de plus en plus d’adeptes .
Lire la suiteTrès répandu dans les pays anglo-saxons et européens, l’engagement philanthropique a déjà séduit près de 500 clients de BNP Paribas Wealth Management, dont la moitié environ en France. Le profil des donateurs ? Chaque approche est unique ! Mais aujourd’hui trois tendances se développent, observe Nathalie. Il y a tout d’abord les entrepreneurs qui ont fait fortune par leur activité et souhaitent qu’une partie de leur richesse bénéficie à la société. Il y a également des seniors qui n’ont plus ou pas d’héritiers directs, et qui veulent organiser, après leur disparition, l’utilisation de leur fortune pour des causes auxquelles ils sont sensibles. Enfin, de plus en plus de jeunes, souvent héritiers, qui veulent créer leur propre structure philanthropique pour être acteurs engagés d’un monde qu’ils souhaitent améliorer .
Tout commence par un diagnostic. En accord avec leur situation patrimoniale, fiscale et familiale, les clients de la banque privée conseillés par Nathalie et ses équipes ont le choix entre une solution clé en main – la Fondation de l’Orangerie (une structure ouverte aux dons abritée par la Fondation de France) – et un accompagnement personnalisé.
Dans le cadre de la Fondation de l’Orangerie, les dons sont affectés à des projets rigoureusement sélectionnés autour du thème de la préservation et de la transmission des patrimoines et des savoirs, explique-t-elle. Parmi les projets financés par les donateurs, citons une offre de livres pour enfants en langue locale en Afrique et en Asie, un programme de gestion des aires maritimes protégées en Amérique Latine ou encore la restauration de la galerie des Carrache au Palais Farnèse à Rome . Un suivi régulier et personnalisé permet de suivre, en toute transparence, l’utilisation de son argent.
Lire la suiteAu sein de BNP Paribas Wealth Management, l’Offre Philanthropie individuelle offrent une large gamme de services en France et à l’étranger. Elle couvre tous les aspects de la définition de la stratégie à l’évaluation de l’impact.
Pour les clients qui souhaitent s’engager pleinement dans une démarche philanthropique, nous leur proposons un accompagnement personnalisé. Il commence par la définition d’une stratégie : y a-t-il une cause spécifique, un bénéficiaire en particulier, quel est l’impact social souhaité, le degré d’implication envisagé ? Après cette identification des besoins, le client décide soit de donner à un organisme existant, soit de créer sa propre structure philanthropique, les plus courantes étant les fondations, les associations et les fonds de dotation, poursuit Nathalie. Chacune a des avantages et des inconvénients, des frais et des conditions d’accès. Nous aidons à faire le bon choix . Intervient ensuite l’éventuelle sélection des bénéficiaires. Un client voudra, par exemple, décerner un prix de recherche scientifique sur les greffes d’organes, un autre cherchera à encourager l’éducation dans une banlieue de Marrakech, un troisième voudra aider au bien-être d’autistes adultes, cite Nathalie. À nous d’identifier des bénéficiaires correspondants et de faciliter la rencontre pour la décision finale . Dernière étape de l’offre en philanthropie individuelle : l’évaluation de l’impact social. Il s’agit de vérifier que les objectifs poursuivis ont été atteints sur le terrain, qu’une ONG ou une fondation à qui l’on a fait un don a utilisé l’argent comme elle s’y était engagée , conclut Nathalie, qui constate l’implication grandissante des donateurs. Son implication à elle est intacte, comme au premier jour.
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